samedi 10 octobre 2015

Ahimsa - là où la violence ne peut être



Communication non violente

Au début, comme beaucoup de personne, je n'aimais pas ce terme communication "non-violente". J'ai pu entendre et comprendre que le "non" n'était pas un concept entendu par le cerveau et créer une méthode en opposition à la violence ne faisait pas partie de mon élan qui était plutôt de trouver de la bienveillance en moi et de la douceur à propager dans ce monde.


Puis j'ai compris. En écoutant Isabelle Padovani (voir vidéo ci dessous), que Marshall s'était inspiré du concept hindoue "Ahimsa" qui a une signification profonde et difficilement traductible. Isabelle nous partage que le terme Ahimsa désigne un lieu dans notre coeur où la violence ne peut tout simplement pas être. Et c'est bien ce que l'on parviens à percevoir après un certain cheminement avec la technique incroyable que Marshall nous a légué.


Cet espace du coeur, empli de paix, "lieu d'alignement parfait" où notre être se dresse dans toute sa verticalité. Ce lieu vient toucher à notre Vulnérabilité. C'est un lieu où l'on entre par la porte de l'expérience de rester "avec": avec sa tristesse, avec ses peines... On permet à toutes ces choses que nous n'avons à priori pas envie de voir dans notre vie, d'exister.


"Nos pires expériences ont la même qualité que nos meilleures" disait Robert Gonzalès. Leur faire une place ; que ce soit physiquement - en regardant où cela se situe dans le corps et en imaginant créer de l'espace autour de cet endroit, ou mentalement - en leur exprimant qu'elles ont le droit d'être là, d'exister, que vous êtes d'accord pour les accueillir ; permet à la vie de nous traverser et de nous laisser agir par elle vers le meilleur de nous même, vers cet espace de sérénité.

Utiliser notre "boîte noire"

"La vie et la mort, la souffrance et la joie, les ampoules aux pieds meurtris, le jasmin derrière la maison, les persécutions, les atrocités sans nombre, tout, tout est en moi et forme un ensemble puissant. Je l'accepte comme une totalité indivisible et je commence à comprendre la logique de cette totalité." - Extrait de "une vie boulversée" de Etty Hillesum.


 Le courant de vie qui nous traverse puise toute sa puissance dans la totalité du vivant. Si je veux développer la grandeur de mon être, tout mon chemin m'indique que cela passera par accueillir en moi en conscience tout ce qui me dérange, tout ce qui me révolte, tout ce qui me fait de la peine. Tout cela fait pleinement partie de moi et sont des ingrédients nécessaires à ma construction. Avoir confiance que cela forme un tout et permet de cheminer vers plus de Joie.




Ce que je perçois en tous cas, c'est une image. Comme si notre énergie de vie traversait une grande boîte noire. Comme celle décrite dans le livre "la fin des temps", où  Murakami imagine une technique de codage secret utilisant l'inconscient de notre cerveau, le "noyau de notre conscience". Dans tout ce que je suis en train de vivre, je commence à comprendre que cette "boîte noire" a beaucoup de capacités. Elle nous permet de traiter toutes les informations inconscientes qui nous traversent.


En communication non violente, c'est elle (selon moi) qui nous sert à décrypter le langage non verbal et de nous connecter, en nous laissant inspirer, à la personne en face de nous. Dans la vie, c'est elle que nous programmons par nos intentions comme par exemple celle de nous relier à l'autre. Mais c'est aussi elle que l'on utilise dans la technique de photolecture où l'on va poser une intention sur ce que l'on cherche et trouver l'information dont on a besoin. Et toutes ces techniques, ainsi que la loi d'attraction, nous demande de trouver un état de détente physique et psychique, que l'on trouve justement avec Ahimsa...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire